France, 1907 : « Il faut détruire Carthage. » Ce latinisme s’emploie en parlant d’un orateur où d’un écrivain qui ramène sans cesse et avec obstination ses discours ou ses écrits sur le même sujet, une idée qu’il croit bonne et utile à la cause qu’il défend, comme le célèbre Caton, dit l’Ancien ou le Censeur, qui ne prenait la parole au sénat romain que pour terminer ses discours par ces mots « et delenda Carthago ». La reprise de l’Alsace-Lorraine est le delenda Carthago des patriotes.